Data Corruption: The Institutional Cultures of Data Collection and the Case of a Crime-Mapping System in Latin America
DOI:
https://doi.org/10.22230/cjc.2019v44n3a3481Keywords:
Crime data, Critical data studies, Surveillance, Policing, Global South / Données sur la criminalité, Études critiques sur les bases de données, Maintien de la sécurité, Sud globalAbstract
Background This article is a case study about a surveillance system deployed in a Latin American city that collects and analyses geocoded historical crime data in order to identify crime hot spots.
Analysis The case study focuses on the adoption of this technology by data collectors and the institutional cultures that mediate its workings. The article documents the conflicting adjustment strategies carried out by low-level police officers when the same crime data that they help to produce are operationalized as labour performance indicators.
Conclusion and implications Drawing from scholarship in the field of critical data studies, this work situates the practices of data generation within institutional power relations to shed light on the particular politics at play in data-driven policing systems in the Latin American context.
Contexte Cet article présente une étude de cas sur un système de surveillance, mis en œuvre dans une ville d’Amérique-latine, qui collecte et analyse des données de criminalité historiques géocodées afin d’identifier les points chauds de cette criminalité.
Analyse L’étude de cas porte sur l’adoption de cette technologie par les collecteurs de données et sur les cultures institutionnelles qui en assurent son fonctionnement. L’article décrit les stratégies d’ajustement problématiques mises en œuvre par les officiers de police de rang inférieur lorsque les mêmes données sur la criminalité qu’ils aident à collecter, sont utilisées en tant qu’indicateurs de leur performance professionnelle par l’institution.
Conclusion et implications Sur la base des développements dans le domaine des études de données critiques, ce travail situe les pratiques de génération de données au milieu des relations de pouvoir institutionnelles afin de mettre en lumière la dimension politique présente dans la mise en œuvre de systèmes de surveillance.